La frontière entre la vie et la mort est bien plus mince qu'on ne le pense. Frôler la mort ne suffit pas à s'en rendre compte. Non. Pour prendre conscience de cette réalité, il faut sentir la vie quitter son corps, sentir l'âme se détacher de l'enveloppe charnelle. Et c'est seulement à cet instant précis que l'on comprend, que l'on saisit toute la fragilité de cette fameuse frontière. J'en savais quelque chose. Bien-sûr, j'avais failli perdre la vie à plusieurs reprises, il fallait s'y attendre avec un passif et un métier comme le mien. Cependant, la dernière fois que j'avais été à deux doigts d'aller dire bonjour à Hadès remonte à mon affrontement contre Malo Retrac. Tiphaine m'avait récupéré en lambeaux sur le pas de ma porte. Encore un peu plus et elle aurait du me décoller du sol avec une pelle. Malheureusement pour elle, il lui faudra recommencer. Et cette fois la pelle sera possiblement nécessaire.
Sans trop savoir comment, ni avec quelles dernières forces, j'avais réussi à m'extirper du lac souterrain puis de la grotte. Ces deux transplanages coups sur coups m'avait épuisé et je m'étais retrouvé incapable de faire le moindre mouvement. Face contre terre, les bruits de la forêt noire m'avaient accompagnés avant que je ne sombre dans l'inconscience. J'ignore combien de temps je suis resté là, étalé entre les racines d'un sapin haut comme un immeuble de six étages mais j'avais fini par reprendre conscience. Pas de là à pouvoir me lever mais j'étais à nouveau un minimum conscient. Juste ce qu'il me fallait pour pouvoir transplaner une toute dernière fois avant que l'entièreté de mon sang ne ce soit vidé de mes veines. Mon corps était meurtri de toutes parts, il n'y avait pas un seul endroit où je ne souffrais pas. Plaies, fractures, foulure, ecchymoses, on aurait dit que j'étais passé sous un train à plusieurs reprises.
Mon dernier, et peut-être définitif, transplanage avait pour objectif de me ramener chez la Retrac, là où je vivais désormais depuis plusieurs mois à longueur de temps. Fort heureusement pour moi, il fut un "franc succès". Malheureusement pour la sirène, j'avais atterris plus ou moins durement sur notre lit. Lit dans lequel elle dormait à cette heure tardive de la nuit. Le choc de l'atterrissage me valut une toux pleine de sang, recouvrant le visage de la maitresse des lieux d'un nouveau maquillage carmin.
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Tiphaine V. Retrac
Pratique de la potion
Suivi personnage Carnet d'adresses: Aventures en cours: Sortilèges connus:
Informations
Ϟ Sorcier depuis le : 28/01/2019 Ϟ Âge : 30 Ϟ Hiboux envoyés : 3119 Ϟ Points d'Implication : 52587 Ϟ Double moldu : Taylor Momsen Ϟ Date de naissance : 26/11/1993
Sujet: Re: Il faut sauver le sorcier Stark 2: la tourmente du kraken Dim 4 Sep - 9:29
HRP:
C'est quand qu'il devient immortel mon cher et tendre ? Que je puisse dater mon RP mdr
Il faut sauver le sorcier Stark 2: la tourmente du kraken
OOTD Ils étaient rares, les moments où Tiphaine pouvait être chez elle. Enfin, bien moins qu'auparavant. Maintenant qu'elle avait un second bébé - qui lui n'avait pas grandi en trois secondes et demi - elle se devait d'être plus présente dans cette maison. Parce que même si la petite Helysa n'avait pas été désirée, ça fairait grandement chier la Retrac si Daenarys, sa belle-soeur, se faisait appeler maman à sa place. Alors avec Sydney, son adjointe, elles avaient trouvé un moyen de profiter toutes les deux de leur famille. Une semaine sur deux pendant les vacances scolaires, un weekend sur deux en semaine. Affalé dans le lit, encore habillée - bien que sans chaussures - la sirène ne bougeait plus. La petite créature dormant dans la pièce d'à côté avait enfin fini par s'endormir. Et bien évidemment, elle n'avait voulu demander de l'aide à personne. Pas à son elfe de maison et pas au père de l'enfant. Pour la simple et bonne raison que Derek n'était pas là. Sinon il était vrai qu'elle l'aurait claqué dans les bras de son compagnon pour échapper à ces cris de détresse d'un enfant qui ne veut dormir mais n'arrive pas à s'apaiser. Peut-être parce que l'aura de sa mère est bien trop destructrice pour qu'elle puisse se sentir en sécurité ? Allez savoir. Alors à bout, Victoria s'était laissée tomber. Et était vite tombée dans les bras de Morphée. C'était bien rare de la voir dormir ainsi à point fermé. Généralement, ses nuits ne duraient qu'une ou deux heures. Elle avait l'habitude de dormir peu. Et n'en avait pas forcément besoin de toute façon. Ce dont elle avait le plus besoin, c'était du sang. De la chair fraîche. Et elle sursauta d'ailleurs en sentant son visage devenir humide et sentant cette délicate odeur de sang. Certainement l'odeur qu'elle désirait bien plus au monde que n'importe laquelle. Rouvrant les yeux elle se leva en quatrième vitesse et fonça dans la salle de bain pour rincer son visage. Le collier qu'elle portait autour du cou se mit à briller fortement et elle retourna dans sa chambre, les gouttes perlant dans ses quelques mèches qui s'étaient fait arroser. Allumant la lumière à l'aide de l'interrupteur qui se trouvait juste à ses côtés, il ne fallut pas longtemps pour qu'elle s'énerve.
(Anglais) Putain Derek tu peux pas faire...
Mais elle ne termina pas sa phrase. Pas besoin de la terminer, il ne l'entendrait surement pas. Et puis elle n'avait pas de raison de s'énerver contre ce cadavre qui trônait au beau milieu de son lit. Parce que c'était ce qu'l restait du Stark non ? Du moins nous n'en étions plus très loin. Seconde fois qu'elle le retrouve dans cet état... un jour il finira par crever s'il continu. A moins qu'elle ne se décide à le transformer pour lui éviter d'être mortel mais... ça n'avait jamais effleuré l'esprit de la Directrice de Poudlard. Tout simplement parce qu'elle connaissait que trop bien les difficultés que ce pouvoir de sirène pouvait entrainer. Et parce qu'elle n'était pas prête à se sacrifier une nouvelle fois de ce collier magique. Elle avait trop souffert quand elle l'avait donné à son fils il y avait maintenant bien des années. Si seulement elle avait réussi à se sevrer de la chair, ça aurait pu être simple. Mais non. S'approchant du corps inerte, elle fit venir à elle sa baguette magique d'un accio baguette non prononcé. Une fois le morceau de bois à l'intérieur de ses doigts fins, elle commença alors à murmurer des Vulnera Sanentur sur chacune des plaies. Il fallait qu'elle referme tout ça. Avant de lui tomber dessus et de rendre son visage aussi rouge qu'il l'est actuellement à coup de baffes. Sa manière à elle de prouver son amour et de lui faire regretter d'avoir encore une fois mis sa vie en danger. Pour quoi d'ailleurs ? Elle n'avait pas prêté attention au reste de la pièce. Ce n'était pas l'urgence pour le moment.
Fort heureusement le lit conjugal est bien plus confortable qu'un tapis d'épines de sapin et de feuilles mortes. Le choc engendré par l’atterrissage du transplanage se fit donc moins violent que le précédent. Cela m'évita une douleur supplémentaire, même s'il y avait de fortes chances que je ne la ressente pas dans mon état actuel. La masse sur laquelle j'avais atterris se révéla être Tiphaine. La sirène sauta sur ses pieds et sembla disparaitre dans la salle de bain. Soudain une immense lumière aveugla et brûla mes yeux gonflés et injectés de sang. L'obscurité constante de mes pérégrinations m'avait rendu aussi sensible à la lumière que le troll que j'avais dû affronté dans la seconde caverne. J'aurais voulu me tourner, le visage contre les draps pour me soustraire à cette torture enflammée mais mon corps refusait de m'obéir et je n'avais d'autre choix que de subir. Autour de moi tout n'était que brouillard, mon champ de vision était totalement brouillé. Je distinguais à peine la silhouette de ma conjointe penchée au dessus de moi.
Une vague impression de démangeaison me parvenait sans que j'arrive à en déduire l'origine ou la cause. Est-ce mon corps qui réagit à une blessure trop importante ou une plaie qu'on referme à l'aide d'un sortilège médical ? Je n'en savais strictement rien, quoiqu'il en soit ce n'était pas désagréable. Par moment un voile noir me couvre la vue et une sensation de froid se répand dans ma poitrine, traduisant la lutte acharnée de mon corps pour tenter de survivre. Cette fois, j'avais vraiment l'impression que j'allais y passer. Malo avait été un adversaire terrible mais il ne possédait pas la force brute et animale d'un calmar géant millénaire. Dire que pour obtenir l'immortalité j'avais faillit y laisser la vie, était ironique et prêter à sourire.
Une nouvelle fois, je fini par perdre la notion du temps, ignorant depuis combien de temps j'avais rejoins la sécurité de mon domicile. Cependant, mes yeux semblaient avoir suffisamment désenflés pour me rendre la vue. Et le brouillard finit par laisser place au visage de Tiphaine qui s'affairait sur le cadavre ambulant que j'étais.
(anglais) "Salut..."
Ma voix sonnait étrangement à mes oreilles et ne me donnait pas l'impression de m'appartenir.
(anglais) "désolé pour les draps..."
Le lit devait être dans un état catastrophique, mon corps était un mélange de sang séché et frais, de boue, d'eau croupie et de tout un tas d'autres éléments peu ragoutant à décrire. La sirène semble avoir refermé la majeure partie de mes plaies, d'où les démangeaisons que j'avais ressentis plus tôt. En revanche, j'étais toujours incapable d'esquisser le moindre petit geste.
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Tiphaine V. Retrac
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Sujet: Re: Il faut sauver le sorcier Stark 2: la tourmente du kraken Sam 7 Jan - 22:26
Il faut sauver le sorcier Stark 2: la tourmente du kraken
OOTD Pendant combien de temps Tiphaine s'amuse à murmurer la formule ? Elle ne sait plus. Elle finit même par user de ses forces mentales pour ne plus la prononcer, sa langue fourchant beaucoup trop en prononçant cette formule, encore et encore. Elle qui pensait pouvoir se reposer, c'était raté et devoir s'occuper d'un demi-cadavre ne l'aidait pas à reprendre des forces. Il manquerait plus d'entendre Helysa pleurer et elle transplanerait directement à l'école, les abandonnant tous les deux. Mais par chance, la fille du cadavre ne prit pas la peine de pleurer.
Derek : (...) (...)
Victoria fronce les sourcils et la baffe lui échappa, sa main venant s'écraser lourdement sur le visage du Stark.
(Fourchelang) Crétin
Elle se leva et parti dans la salle de bain pour ouvrir l'eau afin de remplir la baignoire. Au vue de l'état du Stark et de cette odeur qu'il continuait de dégager, c'était dangereux de le laisser ainsi jusqu'à ce qu'il ait entièrement récupéré. Elle se dirigea donc de nouveau vers son compagnon et resta debout à ses côtés.
(Anglais) Si jamais tu reviens une troisième fois dans cet état, je te jure que je te recouds à vif plutôt que d'utiliser des sortilèges. Tu regretteras de pas avoir crevé.
Elle siffla entre ses dents et pointa sa baguette vers le Brigadier dont le corps ne tarda pas à flotter jusqu'à ce qu'il aille s'écraser dans la baignoire. Pas tellement en douceur, mais en même temps il fallait s'y attendre avec la Retrac non ? Ne jamais la mettre en colère... Derek devrait pourtant le savoir. Finalement, elle poussa un soupir et s'agenouilla à ses côtés avant d'attraper un gant et l'aider à nettoyer les plaies sur son visage. Elle s'occuperait de lui enlever ses vêtements après.
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